Si nous nous reportons à ce que disait Hegel au siècle passé, l' homme peut s' expliquer de manière dialectique. Il y a tout d' abord la thèse, que nous nommerons en l' occurence la conscience, l' antithèse figurera l' inconscience, puis la synthèse comprenant à la fois une conscience auto-suffisante et un inconscient qui s' extériorise. Parce que la conscience se sort d' elle pour s' observer, que cette conscience prend un des attributs de l' inconscience (mais n' est pas pour autant la conscience), alors elle est en situation de devenir. Elle continue à être ce qu' elle est, tout en changeant. Ici donc, aucune contradiction insurmontable à observer sur la notion d' inconscient psychique puisqu' il fait partie d' un processus dialectique.
Ainsi, pour Hegel, il faut toujours du non-être pour arriver à un devenir. C' est par ce mouvement dans le non-être (antithèse), qu' elle est.
C' est une attitude bien différente des Grecs, qui avaient choisi de définir l'être en fonction de son essence, et non pas de son non-être.
On retrouve cette manière " négationiste" dans la théorie freudienne. Ici, il n' est plus question de problème ontologique...
-Suite et fin ces prochains jours :____)