"(...) L'autre événement majeur a été l'embrasement des banlieues suite à un incident, déplorable certes car il y a eu mort de deux adolescents, mais qui n'aurait certainement pas pris l'ampleur qu'on lui a connue si les causes du malaise n'étaient pas beaucoup plus profondes et cultivées depuis plus de vingt ans.
Pendant trois semaines, plusieurs cités de l'hexagone ont connu un climat insurrectionnel que le gouvernement, sous la conduite de son ministre de l'Intérieur, a géré avec l'aide des forces de l'ordre de manière à restaurer l'ordre sans qu'il n'y ait à déplorer la moindre victime. Pendant tout ce temps, Nicolas Sarkozy, n'a pas cédé un pouce de sa détermination de mettre fin à l'embrasement et de restaurer la sécurité, condition sinequanon pour entreprendre une action en profondeur pour sortir ces cités de la désespérance dans laquelle elles ont été enfermées par vingt ans de politiques d'étouffement.
Quelle a été la réaction des
tenants de la pensée unique dès le lendemain de la première nuit d'émeutes : la condamnation de Nicolas Sarkozy pour des propos qu'il avait prononcé quelques semaines auparavant, dans une cité autre que celle où ont commencé les incidents et dans des circonstances dramatiques au cours desquelles un jeune enfant du quartier avait été tué lors d'une fusillade entre marchands de drogue. Aucune relation n'existait entre les deux événements. Rien n'était venu perturber la vie de la cité où avaient été tenus les propos reproché au ministre, au lendemain de l'incident qui avait provoqué ces propos. Le laps de temps écoulé entre les propos incriminés et l'événement ayant entraîné les émeutes était supérieur à deux semaines.
Comme d'habitude, les tenants de la pensée unique faisant fi de ces considérations et conscients que rien ne justifiait les émeutes, occultaient la réalité des faits, pour se concentrer sur des propos prononcés, dans d'autres circonstances, par celui qui est
devenu leur bête noir car il assène des vérités vécues par des gens simples, dans un langage compréhensible par eux. Ils ont ainsi fourni un alibi pour la poursuite des émeutes et leur amplification.
Résultat, malgré la campagne de haine conduite par la meute de cette pensée, les Français font de plus en plus confiance à Nicolas Sarkozy, ce qui fait peur à tous ceux qui tire leurs privilèges et leur confort d'une politique de complaisance.
Mais la pensée unique ne désarme pas facilement. Aussi, a-t-elle décidée de franchir toutes les frontières de la décence en prétextant dans un premier temps que l'action de Nicolas Sarkozy était de nature à flatter les électeurs du FN. Aucun des grands ténors, dits les éléphants, du PS ne s'est privé de prendre part à la curée, demandant notamment sa démission.
Constatant le peu d'effets de cette campagne de dénigrement, ils se sont tournés vers leurs alliés associatifs qui n'ont pas hésité de publier l'affiche
représentant Nicolas Sarkozy et appelant à voter Le Pen. Pas un seul responsable de la gauche n'a pris la peine de condamner cet amalgame, indigne du combat politique loyal.
Mais ils ne se sont pas privés d'exiger de l'UMP de sanctionner Eric Raoult qui, dans le cadre de ces responsabilités locales, a estimé que la ville de Clichy s/bois « était une honte pour la France et qu'il convenait de la placer sous tutelle ». Ils ont été jusqu'à demander au Président de l'Assemblée Nationale de retirer le mandat de vice-présidence obtenu par Eric Raoult, suite à un vote démocratique de ladite Assemblée, feignant ignorer la procédure qui s'applique dans un tel cas. (...)"
hésité à parler également " ...d égalité devant l information .." lors de l entretien avec Loïc Le Meur.
arrêt sur Images, sur la cinquième : http://www.france5.fr/asi/007548/10/
* Je vais voir si je peux le retrouver car sur internet c est déjà dans les archives, mais j ai dû garder le journal quelque part....à la cave ou au frigo ou par la fenêtre comme ma tv...non pas ce coup-ci , pourtant le Matin, c est un torchon mais bon...Bref, je transcrirai donc une partie prochainement.