Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Puisqu' il faudra bien s' habituer aux zones non-fumeurs, et ce, même dans les bars, ainsi qu' à la non-tolérance parfois des non-fumeurs,  je voulais vous livrer mon expérience pour arrêter de fumer (je fume 1 paquet et demi par jour).

Je fume toujours, mais je vous expliquerai à la fin pourquoi je continue...

Toutes les conditions étaient réunies, et pourtant...

Alors je pose déjà la première condition : - choisir un moment de la vie où vous avez déjà réussi quelque chose : passé un permis de conduire, avoir fini les exas du bac, avoir surmonté une peur, bref, quelque chose qui fait qu' on se sent prêt et qu' on a eu la preuve, en-dehors du fait d' arrêter de fumer. Bref, avoir fait quelque chose qui fait qu' on est satisfait, pas forcément dans la réussite professionnelle, quelque chose à vous, de personnel, qui a de la valeur, même si pour d' autres ça en a pas.

 Qu' importe le stress ou les soucis du moment, ce qu' il faut, c' est sentir qu' au fond de soi on peut. C' est un peu psycho à 2 balles mais c' est quand même assez véridique...

Quelle situation ?

- Partir 4 ou 5 jours à plus de 500 kilomètres de chez vous, et ceci, en CAR. Pourquoi en car ? Car seul le chauffeur décide de l' arrêt, dans un train, on est djà tenté de penser au prochain arrêt pour la clope.

- Où ? En Toscane de préférence.

- Avec qui ? Avec un proche fumeur, en général, plus compréhensif. Eviter les relations sentimentales si vous voyez cque je veux dire... Donc, un proche, ce peut être un ami, quelqu' un de la famille, quelqu' un en qui on puisse s' épauler, s' appuyer. C' est mieux d' être que 2.

- Dans quel cas de figure ?  Dans un voyage groupé, et qui organise des visites culturelles à travers la Toscane et plus bas, à Rome.

- Pourquoi l ' Italie ?

Une autre ça va aussi, mais :

-  L' eau de Rome y est très réputée, très propre, ça enlève bien les toxines.

- Ya plein de choses à voir, donc beaucoup à marcher ce qui aide TRES fortement à baisser la consommation de clopes.

- Parce que le matin, au déjeûner de l' hôtel, on vous interdit de fumer, donc vous commencez ptit à ptit à apprécier votre croissant-café.

Car tout part de la première clope du matin en réalité ! Mais on n' arrive pas à diminuer la clope direct le matin. Donc, quand vous partez en car, vous allez vous taper environ 8 h de trajet avec 1 pause, car il faut faire vite, sur 4-5 jours, il faut profiter un max du séjour. Durant le trajet, la clope, terminé, vous pensez à ce qui va vous attendre : tel jour ce sera Florence, un autre Rome, ou Sienne. Ya toujours de belles villes en Italie !  Dans le bus, ne pas lire (surtout pas un journal de votre région, ça rappelle le quotidien), juste parler avec votre proche ou laisser aller l' imagination . Toute façon , vous ne savez pas quand vous vous arrêtez, donc, ça sert à rien de penser aux clopes. Et c' est mieux de se mettre au milieu ou au fond du bus, car sinon, on est trop tenté à parler avec le chauffeur pour savoir quand c' est qu' on arrive...

En plus, on a pas besoin d' aller dans des sortes de centres de remise en forme, non, juste marcher, découvrir, s' aérer.

Conséquences :

- Maux de têtes plus vous marchez, mais le lendemain, le dégoût de la clope est là.

- Impression d' avoir une sorte d' anesthésie dans la région de la bouche et vers la mâchoire, comme un ptit écran de fumée qui ne part pas...

- Le matin, c' est le plus dur, mais en même temps 2 choses se produisent : 1) On a envie d' une clope 2) Cette clope nous dégoûte au plus haut point. En général, on la fume quand même , mais qu' une, juste pour que le corps ait sa dose, et ensuite, basta, on part pour de belles randonnées dans les villes superbes !

- C' est là qu' on sent qu' en fait, c' est le corps qui demande, et pas soi.

Au retour :

- C' est le plus important : c' est là que mon truc psychologique à 2 balles entre en jeu : comme vous avez remarqué qu' en réalité, c' était le corps qui demandait, vous seriez plus à même de le maîtriser. Car c' est plus du désir là.... Vous avez réalisé que ce n' était pas un désir que de fumer, ni un plaisir puisque vous vous en êtes dégoûté. Donc, en songeant à ce beau séjour effectué en bonne compagnie, et en songeant à la valeur que vous avez accordé à votre satisfaction personnelle d' avant le séjour, et bien, vous pouvez vous sentir capable de persévérer.

Car, souvent on se dit que quand on rentre, les conditions ne sont plus là, qu' on reprend les sales habitudes : clope matin, clope toujours. Moins de marche, le quotidien qui fait moins rêver. C' est ce que je me suis dit au début.

Tandis que, avoir à l' esprit ce ptit séjour, et savoir qu' on est capable, et bein, ça, ce sont des conditions qui font que arrêter de fumer est possible.

Voilà. ça fait bientôt 10 ans que je fume mes 1 paquet et demi... Cette expérience m' a au moins fait prendre conscience que je pouvais arrêter de fumer ! Mais voilà, j' ai fait la connerie de ne pas retenter le coup. Pourquoi ? Parce que j' attendais la condition personnelle qui ferait que 1 jour j' arriverai.

Mais le plus incroyable dans cette histoire (ne vous inquiétez pas les non-fumeurs, c' est normal, un fumeur est un drogué...) , c' est que tout ceci n' était pas prévu ! Et non ! Non, je n' avais pas prévu que je serai dégoûtée de la clope un jour !! Et je n' avais même pas décidé d' arrêter, ce sont les conditions et la situation qui m' y ont poussées : les longs trajets en bus, pas de clopes au déjeûner, un proche qui fume (=plus compréhensif), de belles marches intéressantes !!

Donc voilà. Peut-être ça pourra aider quelqu' un. Ok je fume toujours. J' ai les conditions réunies. Il me manque plus que des tunes pour refaire un séjour. Peut-être dans 2 mois je vous tiens au courant !

 

 

Tag(s) : #Société (tu m' auras pas ! Renaud)

Partager cet article

Repost0
Licence Creative Commons
Ce(tte) œuvre est mise à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International.